La peinture et le dessin ont toujours fait partie de son univers. Fils d’un professeur des Beaux-Arts, Samuel a très tôt ressenti le besoin de créer :

« Je suis passé de la BD à la peinture assez rapidement. Arrivé au lycée, j’ai choisi de suivre des études d’Arts plastiques à Rennes pendant trois ans ». à l’époque, encore jeune adulte, il hésite sur la direction à suivre. Professeur de dessin ? « Je n’ai pas la fibre enseignante. L’art reste une passion et un exutoire ». Sa période rennaise ne sera pas toujours sereine et sa peinture en sera marquée : « Je ne peignais alors qu’en bleu, blanc et noir. Mes tableaux exprimaient un certain mal-être, une forme de tristesse, liés sans doute à des évènements dans ma vie personnelle. On me disait souvent que mes tableaux étaient tristes… »

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De cette époque, il conservera un pseudo énigmatique référence à un fameux marquis et à un adjectif anglo-saxon voulant dire triste ou aussi la première syllabe de son prénom : SADE.  Voilà plus de vingt ans que la couleur illumine ses tableaux toujours inspirés par la même muse, son épouse. « C’est la représentation des visages, des corps, surtout féminins, qui me passionne. J’aime beaucoup Léonard de Vinci, Michel-Ange… tous les grands maîtres de la Renaissance. »

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Samuel confie tout mettre dans ses toiles, jusqu’à en éprouver de la fatigue physique : « C’est une forme de pulsion. Lorsque j’éprouve le besoin de peindre, je file dans mon atelier, je mets de la musique, parfois très fort et j’attaque quasiment sans esquisses, l’acrylique est ma technique favorite. Pendant que je peins, Maria Callas ou Marylin Manson peuvent m’accompagner. Parfois au détriment de la quiétude familiale ! »

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T.Bonhomme